Publié dans Société

Accessibilité  des informations publiques - Une étape vers la lutte contre la corruption

Publié le jeudi, 26 septembre 2019

Tous les Centres de documentation d'information (CDI) issus des établissements publics   à  Madagascar renferment des  dossiers communiquant leurs attributions et leurs missions respectives vis-à-vis  de l'Etat et en guise de redevabilité envers les citoyens malagasy. Toutefois, l'accès à ces informations publiques demeure toujours une grande complication. Pour ce problème d'application du droit à l'information, la corruption à Madagascar n'est pas prête d'être déracinée.  

Hier, lors de l'ouverture officielle  de la journée portes ouvertes de l'Etat à la bibliothèque nationale à Anosy, ayant vu la participation de 22ministères et de 5 institutions, Rakotondrazafy Andriatongarivo Lalatiana, ministre de la Communication et de la Culture (MCC) s'est exprimée lors de son discours inaugural que le manque d'information   favorise cette pratique liée au détournement d'un processus. « La méconnaissance des procédures administratives au niveau des branches hiérarchiques  constitue une raison de  la corruption qui se présente actuellement sous différentes formes. Ce qui amène actuellement le Gouvernement malagasy à miser  sur la transparence, redevabilité, intégrité et participation citoyenne. De plus, ces mots clés forment les points importants du « Velirano » ainsi que du programme général de l'Etat (PGE) à mettre en exécution  », souligne-t-elle.

La barrière entre l'Etat et les citoyens malagasy  à briser

Rendez-vous jusqu'à demain. Sous le thème « Fanjakana misokatra ho an' ny olom-pirenena » et dans le cadre des trois jours de portes ouvertes qui s'accordent à la Journée internationale du droit d'accès à l'information célébrée ce 28 septembre, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC)  va  œuvrer à l'instauration de confiance des citoyens malagasy envers l'Etat.

K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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